De plus en plus de personnes cherchent à adopter une alimentation plus équilibrée et saine pour leur bien-être. Dans cette quête, le choix des sucres à consommer devient un sujet pertinent. Le sucre de coco est souvent cité comme une alternative saine et écologique au traditionnel sucre blanc. Mais est-ce réellement le cas ? Pour y répondre, cet article compare les caractéristiques du sucre de coco et du sucre blanc selon différents critères.
L’origine et la composition des deux sucres
Le sucre de coco : qu’est-ce que c’est ?
Le sucre de coco provient de la sève des fleurs de cocotier, qui est chauffée et déshydratée afin d’obtenir une texture cristalline semblable à celle du sucre blanc. Il contient principalement du saccharose, ainsi que de petites quantités de glucose et de fructose.
Le sucre blanc : raffiné et chimique
Le sucre blanc est extrait de la canne à sucre ou de la betterave sucrière grâce à un processus de raffinage. Cela a pour conséquence de retirer tout élément nutritif et fibre de l’aliment (contrairement au sucre brut) pour obtenir du saccharose pur sous forme de cristaux blancs.
Tableau comparatif de la composition pour 100g de sucre de coco et de 100g de sucre blanc
| Sucre de coco | Sucre blanc | |
| Calories | 375 kcal | 387 kcal |
| Glucides | 94.66 g | 99,8 g |
| Calcium | 56 mg | 2 mg |
| Fer | 2 mg | 0,1 mg |
Leur index glycémique : quel impact sur notre santé ?
L’index glycémique (IG) est un indicateur qui mesure l’effet d’un aliment contenant des glucides sur la glycémie – le taux de sucre dans le sang. Plus l’IG est élevé, plus la glycémie augmente rapidement après la consommation de cet aliment.
Un index glycémique plus bas pour le sucre de coco
Le sucre de coco a un index glycémique moyen estimé à 35, ce qui en fait un aliment à IG bas à modéré. L’une des raisons évoquées pour expliquer ce fait serait sa teneur en inuline, une fibre prébiotique qui ralentit l’absorption des glucides et permettrait ainsi une libération plus progressive du glucose dans le sang.
Le sucre blanc : mauvais pour notre santé ?
Le sucre blanc possède un index glycémique élevé, compris entre 60 et 70 selon les sources. Il élève donc rapidement la glycémie, ce qui peut engendrer, à terme, des problèmes de santé si sa consommation est abusive : diabète de type 2, maladies cardiovasculaires ou encore prise de poids excessive.
La teneur en nutriments : y a-t-il une différence significative ?
Le sucre de coco : des nutriments préservés
Étant moins transformé que le sucre blanc, le sucre de coco conserve certains minéraux et vitamines présents dans la sève de la fleur de cocotier. Il contient notamment des oligoéléments tels que le potassium, le magnésium, le zinc et le fer. Cependant, il est important de noter que leur quantité reste faible, car on consomme généralement peu de sucre.
Le sucre blanc : pratiquement vide d’éléments nutritifs
Lors du processus de raffinage, les éléments nutritifs naturellement présents dans la canne à sucre ou la betterave sont retirés, ce qui rend le sucre blanc dépourvu de toute valeur nutritionnelle (à l’exception de son apport calorique sous forme de glucides).
Le goût et les utilisations en cuisine
Le sucre de coco : une saveur caramélisée appréciée
Le sucre de coco possède une saveur légèrement caramélisée, rappelant celle du sucre roux. Il se marie donc très bien avec des recettes gourmandes telles que les gâteaux, les biscuits ou encore les boissons chaudes comme le thé et le café. De plus, sa texture permet une utilisation similaire à celle du sucre blanc, sans nécessiter d’adaptation particulière dans les mesures.
Le sucre blanc : un goût neutre et passe-partout
Le sucre blanc a un goût neutre et sucré, qui ne modifie pas la saveur des autres ingrédients lorsqu’on l’utilise pour la cuisson. Il est donc polyvalent et convient à un grand nombre de recettes, des plus simples aux plus élaborées.
Leur impact environnemental : lequel est le plus éco-responsable ?
Le sucre de coco : une production écoresponsable
La culture du cocotier requiert généralement moins d’engrais, de pesticides et d’eau que celle de la canne à sucre ou de la betterave. De ce fait, la production de sucre de coco a un impact environnemental moindre. De plus, les feuilles du cocotier sont utilisées pour réaliser divers matériaux écologiques tels que des toitures et des paniers, limitant ainsi les déchets issus de cette culture.
Le sucre blanc : une industrie polluante
La culture de la canne à sucre et de la betterave ainsi que leur transformation en sucre blanc nécessitent beaucoup d’eau, de fertilisants chimiques et de pesticides, qui contribuent à la pollution des sols et des nappes phréatiques. De surcroît, le processus de raffinage est consommateur d’énergie, augmentant ainsi l’empreinte carbone du sucre blanc.
En somme, si le sucre de coco possède certains atouts face au sucre blanc sur le plan nutritionnel, son index glycémique plus bas et son impact environnemental réduit, il ne faut pas oublier qu’il reste avant tout un sucre, à consommer avec modération pour préserver notre santé.
